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9 décembre 2022

QUAND LE SOLEIL SE COUCHE !

QUAND LE SOLEIL SE COUCHE !

chenille papillon wutalma cimetiere (1)

 

 

Seul en DIEU, nous devons croire,

Seul en DIEU, nous devons avoir confiance,

Seul en DIEU, nous devons garder espoir

« Il n’ ya pas plus miraculeux que de contempler le soleil à son coucher,

Un soleil qui se couche faible, déchu, avec ses espoirs d’un lendemain meilleur … »

La mort, les vivants évitent d’en parler, ou en parlent moins

Les prêcheurs nous le narrent apeurement

Les chanteurs nous l’harmonisent  mélancoliquement

Les peintres nous le caricaturent tristement

Et pourtant, qu’y a t-il de triste dans la mort ?

Pourquoi pleure-t-on nos morts, au lieu de nous réjouir pour eux ?

Dans la thora, la bible, le coran, il est résumé que la mort est le passage pour  une vie éternelle, où on retourne vers notre seigneur, et que nous attendent des récompenses, selon nos actes sur terre jugés sans droit de justification, soit nous allons au paradis ou en enfer.

Pourquoi donc avons-nous peur ?

Si les hommes ont déjà jugé et classé nos actes

Si les hommes ont déjà condamné celui qui mérite l’enfer ou le paradis 

Ne pouvons-nous pas garder espoir ?

Mais la crainte demeure dans la rencontre avec CELUI que tu ne peux rien cacher, ne l’oublions jamais DIEU EST LE SEUL JUGE.

De plus, il est juste,

D’ autant plus, il est miséricordieux

Seul en DIEU, nous croyons,

Seul en DIEU, nous avons confiance,

Seul en DIEU, nous gardons espoir

Quand il enterre ses bien-aimés, l’être humain commence à être conscient de la mort

Rien n’est plus douloureux pour un parent d’avoir à faire le deuil de son enfant,

Rien n’est plus meurtri que de perdre sa femme qui donnait vie à son nouveau né

Rien n’est plus absent  que de perdre un ami qui a toujours été là pour toi

Rien n’est plus emprisonnant que de perdre des parents dont tu n’as jamais pris soin

Rien n’est plus incompréhensible que de faire le veuvage d’un mari qui t’a abandonnée 5 ans avec tes enfants, moralement, physiquement et matériellement.

Seul en DIEU, nous avons cru,

Seul en DIEU, nous avons eu confiance,

Seul en DIEU, nous avons gardé espoir

 Dans ce cimetière où je suis assise, les riches que l’on distingue que de nom et de sépultures grandioses, de visites de leurs proches dans des voitures de luxe, côtoient les pauvres couchés dans l’indifférence sans nom, sans sépultures, sans prières, sans visites.

Et de places réservées par les riches au détriment des pauvres dans l' attente d' une rencontre avec CELUI qui seul connait la date , le jour ,l'heure qu' il voudrait bien envoyer l'ange de la mort ,prions qu' il nous trouve dans une situation honorable .

C’est triste ou pis encore c’est désolant de traiter les morts de la même manière que nous traitons les vivants,

 Dans nos familles, dans  la société, le passé du défunt, l’héritage laissé, déterminent les souvenirs et nos prières envers lui.

C est vrai que le cœur et l’âme doivent être en communion, pour aller rendre visite à un mort, rester assis auprès de lui, pleurer en se ressassant des souvenirs, et prier pour son repos éternel.

Seul en DIEU, nous aurions dû croire,

Seul en DIEU, nous aurions dû avoir confiance,

Seul en DIEU, nous aurions dû garder espoir

La nuit, couchée sur mon lit, je m’imagine morte,

La défunte, le seul nom approprié

Je ressens jusqu’ au plus profond de moi la visite de l’ange de la mort

Mon corps est lavé trois fois et parfumé,

Ma bouche est fermée et maintenue par un bandage,

Mes jambes sont attachées ensemble.

Mon corps est ensuite recouvert par un linceul blanc qui se compose de 3 étoffes non cousues.

Mes bras sont disposés le long du corps, ou croisés sur la poitrine.

La prière funéraire est faite par l’Imam, accompagné de ma famille, mes proches, mes connaissances.

Dans une fosse, d’une profondeur équivalente à la taille d’un homme

On me place, moi défunte, dans cette tombe sur mon côté droit, le visage tourné vers la Kaaba, la tête et les pieds situés à droite de la Kaaba (pour la tête) et à sa gauche (pour les pieds).

Je sens mes proches partir me laissant seule dans cette tombe

Je ressens mes plus proches, prier incessamment et ne voulant pas me laisser isolée.

Seule avec mes actes,

Seulette avec mes gestes

Esseulée avec mes paroles

Au troisième jour, mon corps enfle et emplit la tombe

Au huitième jour, il éclate

Au quarantième jour, il est démantelé

Et je redeviens poussière jusqu’ au jour du jugement dernier.

Aux premières lueurs du soleil, je me lève, et je saisis cette seconde chance

Seul en DIEU, nous pouvons croire,

Seul en DIEU, nous pouvons avoir confiance,

Seul en DIEU, nous pouvons garder espoir

Dieu donne à chacun de nous une seconde chance de se repentir, de rectifier nos erreurs, de respecter ses commandements

Comme ce père de famille que DIEU a attribué la baraka, malgré le désespoir des médecins, ses rayons trouvaient toujours la source de l’énergie pour s’accrocher à la vie,

Un mourant que DIEU a donné la chance de se réconcilier avec ses nombreuses épouses qu’il a eu à répudier sans état d’âme

Un mourant que DIEU a donné la chance de demander pardon à ses enfants dont il ne s’est jamais occupé et que leur avenir a été déterminé par son manque de soutien

Un mourant que DIEU  a  donné la chance de mourir dans les bras de sa sœur, lavé par ses frères, enterré par sa famille, dans la paix et la réconciliation

« Il n’ ya pas plus miraculeux que de contempler le soleil à son lever,

Un soleil qui s’est levé fort, triomphant,  avec ses incertitudes»

Parti  avec des remords, des chagrins, des déceptions et revenu avec plein d’énergie et de détermination

Certains êtres humains trouvent le besoin de s’éloigner d’une relation sociale, professionnelle, familiale toxique

D’autres anéantis par la peur de fuir leur bourreau, prient nuit et jour pour sa mort, mais DIEU ne tue l’ennemi de personne

Et peu désirent juste s’ en aller , pour un repos éternel , car la vie leur semble de plus en plus insupportable , n’ ayant pas les moyens de combattre , les échecs se succèdent  et ils ne  trouvent  plus d’ issues , ni de réponses

Et ces fidèles se sentent seuls, sans aide, sans support, sans apport

Entre celui qui pense le faire  et celui qui passe à l’acte

Qui est le plus croyant

Qui est le plus confiant

Qui est le plus espérant

Nous n’avons pas demandé à naitre,

Nous ne devons pas demander à mourir,

Nous ne pouvons pas aussi lever le drapeau blanc.

C'est à Dieu que nous appartenons et c'est à Lui que nous retournons

 Les essais de Safiétou GUEYE

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